Véhicule Porche 911 Turbo Cabriolet
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- Nom de la marqueTURBO
- Type de carrosserieCabriolet
Leurs réactions sont compréhensibles. L'époque est difficile ; crise pétrolière oblige. Porsche présente pourtant une toute nouvelle voiture. Mieux : une supersportive. 260 ch. 343 Nm de couple. 5,5 secondes pour le 0 à 100 km/h.
Que se passe-t-il à Zuffenhausen ? Tremblement de terre ? Mauvaise compréhension des exigences du marché ? Furieuse envie de puissance ? Sursaut d'arrogance ?
L'envie de puissance était certes indéniable. Il s'agissait cependant d'une envie très calculée. Et les moyens mis en œuvre étaient novateurs. Une fiche technique permettra de s'en convaincre. Car, outre la puissance, le couple, l'accélération et la vitesse de pointe, la voiture annonce des chiffres pour le moins inattendus.
Les 3 litres de cylindrée du moteur 6 cylindres à plat de la première 911 Turbo suffiront à révolutionner l'univers des voitures de sport.
À Paris, Porsche ne présentait pas seulement un puissant bolide de plus. La 911 Turbo incarnait une idée d'avenir.
Améliorer les performances était possible même si, sur le papier, les chiffres semblaient dire le contraire. Le principe était nouveau. Il est plus que jamais d'actualité.
À l'origine de cette innovation : un ingénieur suisse, le Dr. Büchi, et son invention, en 1905. Il eut l'idée d'utiliser l'énergie contenue dans les flux des gaz d'échappement pour augmenter le rendement des moteurs à combustion. La suralimentation était née.
Le principe est simple et s'accompagne d'un gain de puissance phénoménal, pour des cylindrées comparativement minimes. Or les moteurs de petite cylindrée sont conçus pour un rendement maximal à basse et moyenne charge - c'est-à-dire concrètement dans la conduite de tous les jours. Ils affichent alors une consommation et des émissions de CO2 bien inférieures à celles de moteurs plus puissants.
Autres avantages des petites cylindrées : les dimensions, plus compactes, et donc le poids moins élevé. En clair : le moteur est plus petit et la voiture s'allège. Conséquence : la voiture gagne en dynamique et en agilité, tout en consommant moins.
En 1974, cette technique était balbutiante. Il fallait lui laisser le temps d'évoluer, mais elle était bel et bien opérationnelle.
Résultat : les 400 voitures initialement prévues donneront naissance à plusieurs générations de modèles Turbo.